Art : comment reconnaître un véritable certificat d’authenticité ?

Depuis 2013, la loi décrit que les œuvres mises en vente, accessibles en ligne ou dans les galeries d’art doivent être accompagnées d’un certificat d’authentification qui atteste sa réalisation par tel artiste et à telle période. Mais, avec la présence de titres falsifiés qui circulent beaucoup sur le marché, il importe de savoir comment apporter la preuve de l’authentification de la composition. Ainsi, en cas de doute sur l’originalité du produit, voici l’essentiel à savoir.     

Qu’est-ce qu’un certificat d’authentification ?

Tout particulier qui souhaite acquérir des œuvres d’art se doit de s’informer au mieux sur la question d’authentification des produits. Les acheteurs se réfèrent sur ce document pour déceler si l’article est authentique ou non. Ainsi, depuis la loi Cass. 1re civ., 16 mai 2013, n° 11-14.434, photographe et artiste-peintre ou sculpteur délivrent leurs réalisations avec un certificat d’authentification. Le site www.artinternet.fr vous l’explique en détail. 

En effet, ce document est devenu la carte d’identité du produit. Il déclare, identifie et authentifie l’œuvre. À cet effet, lors de l’acquisition, ce papier doit être livré avec la peinture ou la photographie. Il permet de déceler l’origine et l’identité de l’œuvre artistique. C’est ce titre d’authentification qui atteste aussi la valeur de l’œuvre d’art.    

Quels éléments doivent figurer sur le certificat d’authentification ?

Pour être éligible aux yeux des experts et de tout le monde, le certificat doit comporter certaines informations indispensables. Si le document ne fait pas mention des points suivants, il perd sa validité et sa recevabilité. Son usage peut même conduire à des problèmes d’ordre juridique ou légal surtout, l’œuvre est ensuite proposée en vente ou aux enchères par une tierce personne. 

Figurent alors sur le papier les renseignements suivantes : l’identité de l’artiste créateur. Cela peut être son nom d’artiste (pseudo) ou son véritable nom. Vient ensuite la photo de l’œuvre et la description de celle-ci : son titre, ses dimensions et sa date de création. S’y trouvent aussi la technique et les matériaux utilisés lors de la conception du produit ainsi que le numéro d’identification de l’œuvre. S’il s’agit d’une production en série limitée, alors le nombre d’exemplaires doit être affiché sur la fiche. Enfin, la signature de l’artiste, son empreinte digitale et le tampon officiel et la date indiquant la création du certificat et l’emplacement de la signature.

Qui peut créer un certificat d’authentification ?

Dans un premier temps, ce rôle est attribué à l’artiste en question. C’est à lui que revient ce droit. Toutefois, en substitut à cette personne, la galerie d’art, le commissaire-priseur ou un expert dans l’art, ou juste le marchand d’art ont le pouvoir de délivrer un certificat qui atteste l’authenticité d’un produit.

La valeur financière de l’œuvre est définie en fonction de la qualité, la quantité, l’esthétique et aussi l’historique de l’objet. Le prix pour chaque sculpture ou chaque photographie ou encore chaque peinture varie en fonction de ces critères. Quant à la valeur du certificat, cela reste plutôt subjectif parce que la délivrance de ce document n’est pas régie par des règlementations sévères ; et plusieurs entités peuvent être à l’origine.

Pour échapper à tous ces pièges, les acquéreurs qui investissent leurs fortunes dans les œuvres d’art font appel à un expert généraliste. Ce professionnel a pour rôle de sécuriser l’investissement de son client en offrant la garantie de l’authenticité du certificat d’authentification de l’objet.  

Ainsi, sur le marché, vous pouvez trouver des œuvres d’art qui disposent d’un certificat des experts de réputations mondiales. Ce sont les produits qui ont plus de valeur sur le marché. Et il y a aussi les certificats des héritiers, les certificats des comités…

Comment sécuriser un certificat d’authentification ?

La sécurisation du certificat d’authentification importe énormément. Plusieurs approches permettent alors de lutter contre la falsification de ce document. La présence de filigrane sur ce papier officiel ou encore l’utilisation de puce électronique constitue des solutions efficaces et à la fois modernes face à cette problématique. Le code sécurisé ou encore le scellage qui intègre les particularités de l’œuvre devient aussi une option de sécurisation très prisée par beaucoup d’artistes, de galerie ou de commissaire-priseur ou d’expert.

En outre, il existe aussi l’utilisation des codes à bulles. Conçue à partir d’une technologie de dernière génération, cette pratique reste une méthode efficace pour la sécurisation des certificats d’authentification d’œuvres d’art. Le concept se rapproche à celui de l’empreinte digitale. Les bulles sont formées à partir de polymère transparent. Et chaque code ajouté sur les documents est unique, il est dans ce cas impossible de le reproduire.

Tous ces modes opérationnels sont éligibles auprès du marché de l’art. Mais, il faut tout de même souligner que pour être authentique, le document ne doit pas être dupliqué. Le principe reste simple : un seul certificat d’authenticité pour un seul œuvre. Cela est valable pour la photographie, la sculpture, la peinture. S’il y a perte de ce document, l’artiste doit concevoir une attestation pour légaliser l’identité des œuvres.         

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